L’écriture, reflet de soi et du monde (version intégrale)

En 2024, les Éditions du Blé ont célébré un jalon marquant: 50 ans d’édition et de création littéraire. Pour souligner cet anniversaire, un cahier spécial, 50 ans en évolution, a été publié en septembre 2024 dans La Liberté. Certaines contributions ont dû être écourtées pour s’adapter au format imprimé. Ce texte est présenté ici dans sa version intégrale. Bonne lecture!
Version publiée en septembre 2024
«Quand j’écris, parfois je vais y passer toute ma journée. Je ne peux pas m’en empêcher. Je m’arrête pour manger et quand je mange, je me dis qu’il faudrait que je rajouter tel mot, telle phrase, et je m’y remets.
«Écrire m’aide à comprendre le monde qui m’entoure. C’est une façon d’appréhender mon vécu, d’y apporter quelque chose de nouveau ou simplement de le rendre beau. D’extérioriser ma conscience aussi. J’écris également pour travailler mon muscle de l’écriture. Les mots me sont très chers. Une page blanche pour moi, c’est une invitation à dessiner le monde par les mots.
«J’aime beaucoup l’écriture de roman, ça permet de rentrer en profondeur dans presque n’importe quoi. Et le seul moyen de communiquer le message du roman, ce sont les mots sur la page, donc on se doit d’être extrêmement précis.
«J’aime aussi les essais très courts et concis. Prendre un concept, le développer en quelques pages, et c’est tout. C’est un bon exercice. Ou encore le théâtre, puisque j’ai déjà contribué à écrire des pièces. L’écriture de roman, c’est un acte plutôt solitaire alors que l’écriture de théâtre, c’est plus communautaire. Les deux se complémentent.»
Simon Boily
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